Hospitalité co-construction d’actions et de projets sur le thème : « Martigues ville accueillante, imaginons-la ensemble ! »
En 2019, la Ville de Martigues a adhéré à l’association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA).
Dans le sillage de cette décision politique, sont nées deux dynamiques complémentaires :
A – Rassembler toutes les structures et collectifs qui s’occupent des migrants à un moment donné de leur parcours : organismes publics, associations et militants.
Il s’agit de mieux connaître les rôles et fonctions de chacun·e, de fédérer un réseau d’acteur·rices qui peut entrer en contact face à des situations qui dépassent les compétences individuelles, de recenser les manques sur notre territoire, d’aider à repérer les grandes détresses, et de faire des propositions destinées aux pouvoirs publics et à l’initiative citoyenne.
Structures participantes : ATSA Accueil temporaire service de l’asile, Addap13 (éducateurs de mineurs), AECD (formation), Chantiers de Figuerolles et Graines de soleil (insertion), Pôle emploi, services sociaux, CIO centre d’information et d’orientation, Maison de la solidarité, Point d’appui du pays de Martigues, Adoma, ASTI association d’aide à tous les immigrés, hôpital, médiathèque Louis Aragon, collège Paul Eluard (classe d’accueil d’élèves primo-arrivants), et les associations militantes réunies en Collectif solidarité migrant·es de Martigues : RESF réseau éducation sans frontières, Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international, réseau Welcome, ACAT action des chrétiens pour l’abolition de la torture, collectif Palestine, France-Amérique latine, Le rallumeur d’étoiles (café associatif), CCFD-Terre solidaire, Mouvement de la paix.
Un diagnosticpartagé est en cours de réalisation.
B – En parallèle et avec le Collectif solidarité migrant·es, des rendez-vous pour élaborer ce que serait une ville accueillante.
Une première journée s’est concrétisée le samedi 28 septembre 2019 qui a accueilli une centaine de personnes, habitant·es, migrant·es, militant·es, élu·es…
Après une introduction de Marie-Christine Vergiat (ex-députée européenne et présidente de la Ligue des droits de l’Homme) et Jean-Pierre Cavalié (ancien responsable de la CIMADE, maintenant délégué du réseau Hospitalité en région Sud), des petits groupes ont commencé à travailler sur un diagnostic et des propositions, à partir de l’expérience des migrant·es et des initiatives d’hospitalité déjà existantes sur le territoire.
L’idée d’une maison de l’hospitalité s’est progressivement dessinée et il s’agit de poursuivre les rencontres, afin d’arriver à formuler des propositions concrètes et réalisables. En effet, la question de l’accueil intéresse et interroge un grand nombre de citoyen·nes, qui ont vocation à devenir des interlocuteur·rices valables des pouvoirs publics en matière de qualité de vie et d’éthique sur leur territoire.
Compte-rendu des constats, réflexions et propositions issues des groupes de travail
Un lieu qui soit à la fois un « guichet » unique pour mieux orienter les demandeur·ses en fonction de leurs besoins (conseils, soins, contacts en cas d’urgence etc.) – un lieu de convivialité (café, repas ?), de rencontres, de partage des cultures pour promouvoir un vrai « vivre-ensemble » – un mode de gestion en commun – un lieu de copartage (co-voiturage, co-services, aides mutuelles et diverses etc.).
En guise de conclusion provisoire, toutes ces pistes montrent que les idées et les forces actives ne manquent pas. Ces propositions sont en partie le fruit de l’expérience des différentes associations et mouvements qui depuis longtemps œuvrent dans ce sens dans notre ville. Elles témoignent de la volonté des participant·es de résister à tout ce qui peut porter atteinte à la dignité.
De nouveaux rendez-vous seront proposés au cours de la saison 2020/2021.