L'Emeute rieuse
Les meutes rieuses
Collectif féministe - Partenariat MJC et Le rallumeur d’étoiles
Un groupe de réflexions et d’actions collectives, d’échange et de travail autour du féminisme, dans ses aspects théoriques, artistiques, intimes, pratiques : en bref, un atelier politique !
Créé par la MJC et le café associatif Le Rallumeur d’étoiles en 2019, il est un espace de partage d’expériences et de réflexion sur les droits des femmes.
Le collectif se réunit une fois par mois, il est ouvert à toutes en mixité choisie femmes et minorités de genre.
L’ambition de ces rencontres est à la fois de développer nos connaissances – souvent, un exposé sur un aspect du féminisme, préparé par une ou plusieurs participantes, est suivi d’un échange –, de susciter des prises de parole en confiance, et enfin d’organiser ensemble des manifestations publiques (tous publics cette fois) en lien avec les luttes féministes.
Avec Les meutes rieuses on apprend, on s’informe, on débat, on déconstruit ses propres préjugés, on interroge ses certitudes et parfois même on change d’avis !
Avec L’émeute rieuse on s’indigne, on milite, on résiste, on crie, on chante à tue-tête, on alerte, on manifeste, on colle, en bref on fait entendre nos colères, nos craintes et notre joie dans les victoires.
La parole est un outil de connaissance et d’émancipation : elle participe de la construction de soi et du collectif, elle est vecteur de culture et de démocratie. Nous oeuvrons à ce qu’elle devienne un moyen de conscientisation et de production de savoirs, à même d’interroger le monde et de créer des formes renouvelées de partage et d’actions collectives.
Actions collectives
Collages dans l’espace public d’affiches et de slogans féministes, de plaques de rue portant le nom de femmes célèbres ou anonymes, performances en espace public, actions culturelles, tables rondes, cercles de parole, lectures et arpentage, théâtre-forum, boum non mixte, interviews, ateliers participatifs et de conscientisation…
Un programme est élaboré collectivement, qui prévoit à la rentrée de la saison 2024/2025 :
Réunions du collectif
Mardis 17 septembre et 15 octobre 18h30
au Rallumeur d’étoiles, quai brescon, dans l’ile à Martigues
Samedi 19 octobre toute une journée (projet à définir)
Mardis 12 novembre et 17 décembre 18h30 à la MJC
Stage Riposte d’autodéfense pour femmes - complet
Vendredi 15 et samedi 16 novembre 10h/17h
Le but de l'autodéfense pour femmes est d'acquérir des moyens de se défendre, de prévenir les agressions, de
prendre conscience de sa force et de (re)prendre confiance en soi. Suivre le stage Riposte c'est s'encourager à
riposter lors de harcèlements ou d'agressions, qu'elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles,
par des proches ou des inconnus. Pratiquer des techniques physiques et verbales simples et efficaces par le biais
de discussion, de mises en situation et de jeux de rôle, dans une ambiance coopérative et chaleureuse avec
d'autres femmes.
Cette forme d'autodéfense est adaptée à toutes, quels que soient votre âge et votre condition physique.
Les animatrices se sont formées avec des formatrices spécialisées dans l'autodéfense pour femmes et sont
diplômées de la méthode RIPOSTE, issue du programme ACTION du Centre de Prévention des Agressions de
Montréal.
Participation à prix libre, prévoir les repas collectifs.
Le choeur de la meute
Chorale féministe dirigée par Delphine Mallet - Calendrier à venir
En mixité choisie femmes et minorités de genre
Historique
Thèmes étudiés et débattus, et actions collectives
En 2024 : l’IVG, la PMA et la GPA, le travail du sexe, et un cercle de parole sur l’IVG
En 2023 : la parité, l’écriture inclusive, la pratique des seins nus à la plage, les violences faites aux femmes, Le droit à l’IVG dans le monde qui a donné lieu à 2 actions dans l’espace public : sur le marché de Jonquières en juillet et devant le lycée Langevin fin septembre.
Organisation de 2 cercles de parole : sur le rapport au corps et sur maternité et liberté
4 février - Découverte de la Jineolojî avec le groupe Jineolojî Provence
La présentation était accompagnée de la projection du film « Şoreşa jin - La révolution des femmes » et suivie d’un débat.
La Jineolojî est un terme original composé du mot kurde "jin" qui veut dire femme, et partage sa racine avec le mot vie, “jiyan”. Ainsi que du mot "lojî" qui vient du grec "logos" signifiant discours, raison, science. La Jineolojî est une science, celle des femmes et de la vie.
Développée depuis 2011 par le Mouvement des femmes libre du Kurdistan, elle se fonde sur 40 années d’expérience du mouvement kurde, ainsi que sur la recherche et l’analyse des cultures et des luttes des femmes du Kurdistan et du monde.
La Jineolojî aspire à révéler l’histoire des femmes ("herstory") et à raviver leurs savoirs et valeurs. Son objectif est de permettre aux femmes, en tant que réalité sociale, de développer une connaissance profonde de leurs situations, de se réapproprier les éléments essentiels de leur vie et de trouver une issue à la crise du xxɪᵉ siècle imposée par le système patriarcal, capitaliste et colonial.
Réunissant des femmes de différents peuples et cultures, la Jineolojî est une actrice importante de la révolution du Rojava, elle est aujourd’hui développée dans toutes les régions de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est Syrien ainsi que dans toutes les régions du Kurdistan. Depuis quelques années, elle a traversé les frontières du Moyen-Orient, trouvant une résonance internationale. Notamment en Europe et en Amérique du Sud, où elle génère l’intérêt des mouvements de femmes et des féministes du monde entier.
8 mars - MJC en grève féministe : les personnels masculins gardent les enfants pour que les femmes rejoignent le village des femmes et la manifestation à Marseille : L’émeute rieuse y déploie sa banderole
16 mai - « Interruption » spectacle écrit par Isabelle Compagnon-Bardzakian autour de l’histoire de l’avortement et joué par quelques-unes de L’émeute rieuse
25 novembre - Journée contre les violences faites aux femmes
« We are coming, chronique d’une révolution féministe » projection du film de Nina
Faure (France, Belgique, 2023, 1h27)
La montée en puissance du mouvement féministe racontée de l’intérieur. Un récit à la fois intime et collectif sur
l’une des luttes les plus importantes de notre époque. Une nouvelle génération politise les enjeux autour du
corps, de la sexualité et des rapports de genre.
Pour deux amies, Nina et Yéléna, cela commence par une prise de conscience. Avec quelques autres, elles se
demandent pourquoi, dans une société qui prétend que l’égalité des sexes est déjà là, l’accès au plaisir est si
difficile…
19 décembre - Boum en mixité choisie femmes et minorités de genre
En 2022
19 mars - « Etre écoféministe ? »
Rencontre avec l’autrice Jeanne Burgart-Goutal agrégée de philosophie et professeur de yoga
autour de la lecture de l’ouvrage « Etre écoféministe, théories et pratiques » éditions L’échappée 2020
Oppression des femmes et destruction de la nature seraient deux faces indissociables d’un modèle de civilisation qu’il faudrait dépasser : telle est la perspective centrale de l’écoféminisme. Mais derrière ce terme se déploie une grande variété de pensées et de pratiques militantes.
Rencontre enregistrée : Emission « Isadora » Radio Zinzine Aix-en-Provence, animée par Sophie Bergaglio
« Umplugged anal » Spectacle Théâtre et chanson avec Ktykeen Conasse et Pierrot – Théâtre de la Roulotte
Du 21 au 23 avril - « Laboratoire Madeleine » Théâtre des opprimées avec le collectif féministe Madeleine d’Amiens
Un espace d'exploration collective des situations qui nous oppriment en tant que femmes. A travers l'expression corporelle, nous découvrons ce qui nous lie les unes aux autres. Nous engageons nos corps pour pouvoir changer de voie, s'indigner, s’enrager et explorer des propositions concrètes de transformation sociale. Dans un processus combinant analyse structurelle et histoires personnelles, nous créons une performance collective révélant les injustices que nous vivons. En fin d’atelier, nous l’exposons au dialogue public afin de commencer à explorer collectivement des solutions concrètes de changement. Ce laboratoire s’adresse à toutes les femmes curieuses et motivées, cisgenres et transgenres, personnes non
binaires et intersexes, qu’importent l'âge, l’origine, le milieu économique et social.
Intervenante : Lorena Roffé, cofondatrice du projet METOCA, depuis le Guatemala. Formée au laboratoire Magdalena en 2012 avec Bárbara Santos (créatrice du laboratoire). Depuis lors, elle a animé des ateliers avec plus de 20 groupes dans 8 pays d'Amérique latine. Référente méthodologique du réseau international Magdalena et formatrice de multiplicatrices du laboratoire.
23 avril - Performance publique de restitution du « Laboratoire Madeleine » suivie d’une pièce de théâtre-forum par les Madeleine d’Amiens
7 mai - Atelier affiches et slogans féministes
Préparation d’une campagne d’affichage public dans les rues de Martigues
« Le torchon crâme » pièce théâtrale imaginée par 4 comédiennes de L’émeute rieuse
24 septembre - Performance collective dénonçant les violences faites aux femmes, silhouettes de femmes au sol, sur une lecture de textes de Virginie Despentes
« Riposte féministe » documentaire de Marie Perennès et Simon Depardon - Durée : 87 mn Débat en présence des réalisateurs au cinéma La Cascade
Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
3 décembre - Atelier d’écriture et choix de textes féministes
Lecture-performance de Tampa Simoni
Écriture : Audrey Faury / co-lectrice : Misstine
Tampa Simoni ce n'est pas son vrai nom, c'est celui de la femme dont elle est amoureuse et qu'elle rêve d'incarner. Celle qui garde rancune à ses ennemis et qui affectionne les vengeances dévorantes. A travers des textes courts à fin tragique, elle signe un pacte avec le passé qui ne passe pas. Tampa Simoni, un joli nom... ça sonne sensualité, ça sonne bile noire, ça sonne guérillère, ça sonne bien. L'amour passe, paraît-il, mais la vengeance ! Ah ! Le temps la rend plus belle et plus terrible ! Le recueil intitulé Je n'étais pas très portée sur les petits maris contient neuf nouvelles oscillant entre réalité crue et fantastique. Des manifestes sarcastiques qui donnent la clef pour enterrer définitivement le machisme et toutes les horreurs qui en découlent.
13 décembre - BOUM non mixte
En 2021 :
29 mai - Anniversaire des 150 ans de La Commune : « 1871-2021 on est là ! »
« Barricade des pétroleuses » animation théâtrale mettant en lumière le rôle des femmes dans la Commune, comme dans les manifestations des Gilets jaunes, au théâtre de verdure
10 juin - Collage de plaques de rues portant le nom de femmes dans le quartier de l’île
22 juin - « Pas d’Histoire sans elles » L’histoire des femmes et du genre depuis 50 ans par l’historienne Caroline Rimbault-Minot, chercheuse associée à l’UMR TELEMME (AMU-CNRS)
Juillet - « Cap Fada » dans le cadre du festival organisé par la Ville « Les Fadas du monde » : fabrication d’un radeau féministe et participation à une émission de radio
9 et 18 octobre et 20 novembre
Ateliers pour confectionner des affiches pour la liberté de se vêtir comme il nous plaît
30 octobre - « Debout les femmes ! » Documentaire de François Ruffin et Gilles Perret (1h25) au cinéma La Cascade Ce n'est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin. Et pourtant... C'est parti pour le premier "road-movie parlementaire" à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…
La projection a été suivie d’une rencontre autour de Gilles Perret, avec des femmes engagées à Martigues : une militante insoumise, une militante syndicaliste de l’hôpital et 4 représentantes du collectif L’émeute rieuse
24 novembre - Collage d’affiches aux alentours des collèges et lycées de Martigues pour revendiquer la liberté de se vêtir comme il nous plaît
En 2019 : la pensée straight, l’intersectionnalité, le masculinisme…
11 octobre - Vernissage de l’exposition de dessins d’Audrey Faury, artiste féministe
24/25/26 octobre - Ateliers slogan pour préparer affiches et banderoles contre les violences faites aux femmes (préparation à la journée du 25 novembre)
26 octobre - Présentation de l’exposition d’Audrey Faury
Concert de Billie Brelok rap féministe
Rappeuse de Nanterre, fille d’immigrés péruviens, Billie Brelok est un pont. Entre les chansons de Mercedes Sosa et Silvio Rodrigues et le rap de La Rumeur, entre l’espagnol du Pérou de ses parents et le français gouailleur des banlieues parisiennes, entre l’écriture et la parole, entre vulgarité et haut style littéraire, entre colère et espoir.
15 novembre - « L’arnaque de la princesse » Conférence gesticulée de Anthinéa Cie Régalons-nous, éducation populaire féministe
Tout commence avec une chanson populaire… chanson coquine ou hymne au viol ? Une petite fille habillée en princesse qui, en grandissant, découvre l’arnaque. Éduquée à être belle, douce, serviable, aimante, elle se retrouve discriminée, exploitée, humiliée, violentée. Il est où à ce moment-là, le foutu prince charmant ?!!
4 décembre - La BD féministe avec Lili Sohn autrice de « Vagin tonic » (éd. Casterman)
Rencontre animée par Yann Madé en partenariat avec la librairie L’argonaute
« Vagin Tonic (prononcer comme « gin tonic ») est un guide décontracté de l’anatomie féminine cisgenre. Je m’adresse aux ados, aux mères, aux pères, aux grand-pères, aux tantes, aux femmes, aux messieurs… A celles et ceux qui sont curieux·ses de ce sujet. » L.S.